• Océane@jlai.lu
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    14 hours ago

    Je n’ai pas dit ça (je pense que si, mais que les liens avec l’Islam ne seraient pas un problème en soi, pourvu que l’enseignement soit laïc).

    • inlandempire@jlai.lu
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      13 hours ago

      Je crois que j’ai pas compris non plus, son argument me semble logique : parler mandarin ne rend pas maoiste, parler allemand ne rend pas nazi, parler anglais ne rend pas impérialiste pro-usa, parler français ne rend pas apologiste de la colonisation, donc pourquoi parler arabe aurait des liens avec le djihadisme ? On peut pas associer pratique d’une langue avec un groupuscule extrêmiste juste parce que celui ci la parle aussi

      • Océane@jlai.lu
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        13 hours ago

        Mais cette défense entérine l’amalgame entre Islam et terrorisme… Qui n’a rien à voir, historiquement et théologiquement, avec le jihad.

        • inlandempire@jlai.lu
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          13 hours ago

          De quelle manière ? Je suis pas là

          Arabe != Islam != Djihadisme ça me semble évident

        • slst@lemmy.blahaj.zone
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          10 hours ago

          Donc t’es pro enseignement de l’arabe maid tu trouves que sa défense est islamophobe pcq il explique ce que l’ED dit?

          • Océane@jlai.lu
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            34 minutes ago

            L’argument selon lequel l’enseignement de l’arabe ne créerait pas une certaine ouverture d’esprit vis-à-vis de l’Islam (que l’auteur assimile ici à une catégorie policière – le “djihad” – de guerre asymétrique contre notre pays, donc à une passerelle de recrutement pour devenir, peu ou prou, un ennemi intérieur) car l’anglophonie ne serait pas un vecteur de soft power royaliste/britannique est faux, et celui selon lequel la germanophonie ne rendrait pas Nazi est vrai car cette période est vécue par la nation allemande comme un traumatisme.

            (Cela dit en passant, les origines du fascisme seraient françaises…)

            L’auteur avait un bien meilleur exemple à portée de main, la sociale-démocratie, mais de fait, faux aussi : la germanophonie est utilisée comme une promotion du dialogue social allemand, ou du savoir-vivre allemand, de la démocratie fédérale, etc., ce qui ne peut jamais faire de mal, mais peut aussi devenir un moyen de domination culturelle, sur la base de signes de reconnaissance et d’expériences d’échange linguistique partagées d’une part, d’une hiérarchisation symbolique entre Europe du Nord et Europe méditerranéenne – Italie et Espagne – à laquelle adosser une défense de l’Europe-forteresse d’autre part.

            Seulement il me semble difficile d’enseigner l’Arabe sans promotion de l’âge d’or arabo-musulman, culturellement marqué par sans doute l’une des plus grandes œuvres d’art qui soient, le Saint Coran. La prise de Constantinople, due au christianisme, est considérée comme l’un des événements historiques les plus dramatiques, pour des raisons inséparables de l’influence culturelle de l’Islam dans cette région du monde.

            Prétendre le contraire en présentant cette religion comme analogue (vis-à-vis de l’anglais et de l’allemand) au royalisme et au nazisme, pour assurer son lectorat que jamais pareil rapprochement ne pourrait se produire, est islamophobe.

            Je suis fatiguée donc j’espère être claire, c-à-d., n’hésitez pas à me demander des précisions.