Le parquet de Paris a ouvert une enquête après la diffusion de noms de plusieurs suspects après la mort de Thomas à Crépol. Huit noms à consonance arabe avaient fuité, diffusés par des militants de l'ultra-droite dès le lundi suivant le meurtre.
Huit noms à consonance arabe avaient fuité, diffusés par des militants de l’ultra-droite dès le lundi suivant le meurtre.
C’est aussi pas juste un histoire de couleur de peau. J’évite ces discussions mais mes collègues les plus intolérants sont étonnement des immigrés de 2e génération issus d’anciennes colonies françaises ou anglaises qui ont « réussi » : études, travaillent dans un grand groupe, très bon salaire, un seul enfant ou deux max, pas spécialement religieux. Je ne sais pas si ils voteront jamais ED mais en tout cas, ils sont bien à droite et certains jours la limite est floue.
C’est effectivement très complexe. J’ai cherché rapidement une étude sociologique sur la perception des “nouveaux arrivants” par les personnes immigrées depuis un moment, mais je n’ai trouvé que ceci
Précisons encore que si le destin migratoire de la famille autorise des comparaisons au sein des groupes sociaux qui en résultent, il n’explique pas entièrement ce qu’il advient des individus qui composent ces groupes. En aucun cas on ne peut présupposer que ces individus connaissent une communauté de destin, qu’ils constituent un groupe homogène, au prétexte qu’ils forment une génération, en tant que descendants d’une population elle-même supposée uniforme. Tome 1a démarche qui consiste à interroger l’histoire migratoire, à inscrire les individus dans une filiation, a pour effet, au contraire, de démonter la diversité des positions, des pratiques, des aspirations, des trajectoires… des individus et de leur famille.
C’est pourquoi il importe de définir avec d’infinies précautions les groupes des descendants d’immigrés que l’on constitue pour les étudier, et ceci pour au moins deux raisons, chacune d’elles comportant du reste un grand nombre de déclinaisons. La première est que les cheminements accomplis par les parents, cane dans le pays d’origine que dans 1a société d’installation, sont extrêmement divers, la seconde est que les enfants n’ont pas tous grandi dans des contextes de socialisation identiques.
Il y a aussi une distinction à faire entre les hommes et les femmes. J’ai l’impression que les plus intolérantes sont les femmes et certaines collègues d’origine maghrébine disent haut et fort « j’ai fait des études, je travaille, je suis indépendante. Mes parents ont galéré pour que j’en arrive là. Si elles sont là juste pour chier gosse après gosse, sans travailler et vivre aux crochets des autres, elles peuvent retourner au bled ».
C’est aussi pas juste un histoire de couleur de peau. J’évite ces discussions mais mes collègues les plus intolérants sont étonnement des immigrés de 2e génération issus d’anciennes colonies françaises ou anglaises qui ont « réussi » : études, travaillent dans un grand groupe, très bon salaire, un seul enfant ou deux max, pas spécialement religieux. Je ne sais pas si ils voteront jamais ED mais en tout cas, ils sont bien à droite et certains jours la limite est floue.
C’est effectivement très complexe. J’ai cherché rapidement une étude sociologique sur la perception des “nouveaux arrivants” par les personnes immigrées depuis un moment, mais je n’ai trouvé que ceci
https://journals.openedition.org/temporalites/714
Je verrai si je peux trouver mieux plus tard
Il y a aussi une distinction à faire entre les hommes et les femmes. J’ai l’impression que les plus intolérantes sont les femmes et certaines collègues d’origine maghrébine disent haut et fort « j’ai fait des études, je travaille, je suis indépendante. Mes parents ont galéré pour que j’en arrive là. Si elles sont là juste pour chier gosse après gosse, sans travailler et vivre aux crochets des autres, elles peuvent retourner au bled ».