David B. est justement mis en cause dans la précédente affaire, celle d’Angelina. Dans le cas de la jeune femme, la plainte a d’abord été refusée par plusieurs commissariats. Quand une enquête a enfin été ouverte, les enregistrements des caméras de vidéosurveillance avaient déjà été supprimés. Comme les écoutes des échanges radio de la police. De même qu’un «rapport informatique faisant état de l’ensemble des mouvements et des interventions des policiers». Quand l’IGPN a voulu entendre, David B. ce dernier était parti pour une «mission militaire» au Togo au bénéfice d’une entreprise privée ! Des fonctionnaires français partent servir de mercenaires armés en Afrique, avec l’accord de leur hiérarchie.