« Concrètement, depuis cette application, les Français pourront pendant un mois répondre à des questions ouvertes ou à choix multiples sur un motif déterminé. Le gouvernement viendra ensuite interagir depuis cette application pour apporter des réponses.
Les trois premières seront consacrées aux transitions écologique et énergétique, ainsi qu’au renouveau démocratique. L’emploi , la santé, la sécurité ou l’école devraient suivre.
Le gouvernement demande, par exemple, aux utilisateurs quels gestes ils sont prêts à faire pour réduire leurs usages numériques.

La seconde fonctionnalité offre aux citoyens la possibilité de poser des questions au gouvernement. “C’est-à-dire que les Français peuvent poser des questions sur l’application” et “peuvent voter pour la ou les questions qui seront directement posées au ministre en charge, qui répondra dans l’application”, a détaillé Olivier Véran sur France 2. “Chaque semaine, les ministres répondront à la question la plus populaire”, peut-on lire sur l’application. »

Bonne chance à ce.lles.ux qui chercheront à critiquer cette initiative, elles/ils en auront besoin.

  • rakoo@blah.rako.space
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    1 year ago

    @soumerd_retardataire @france

    Bah le problème c’est qu’on n’est plus dans une phase de “découverte de la démocratie”. Ca fait des siècles qu’on fait de la démocratie, ça fait des décennies que des pouvoirs essaient d’exister en dehors de l’Etat (“la Société Civile”), des expériences on en a fait plein mais l’Etat a continuellement descendu leur autorité pour garder la sienne au-dessus de tout.

    Ce qu’il fait là n’est pas petit parce qu’il ne sait pas comment faire mais bien parce qu’il sait ce dont il ne veut pas, et donne donc les sillons dans lesquels il accepte que le débat existe.

    Lorsque Grenoble avait mis en place une forme de RIC, en laissant les citoyen.ne.s porter une revendication qui devait à minima être discutée par le conseil municipal, voire être mise en place, la préfécture a dit non. Aujourd’hui la ville a remis en place quelque chose de similaire, vu que les habitant.e.s continuaient quand même de remonter des trucs et que le conseil municipal continuait de les mettre à l’ordre du jour. Je connais pas les détails, mais j’ai l’impression que c’est accepté aujourd’hui parce que formellemnet le maire peut toujours dire non et garder la main.

    Accuser l’Etat de manque d’expérience ce serait être bien charitable avec lui